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Répertoire - Chants classiques - Ode à la joie de BEETHOVEN & SCHILLER

ÔDE A LA JOIE - HYMNE EUROPEEN

DE LUDWING VAN BEETHOVEN ET FRIEDRICH VON SCHILLER

Interprétation

"L'Ode à la joie" (appelée également "Hymne à la joie") dont le titre original est "An die Freude" est un poème de Friedrich VON SCHILLER écrit en 1785. Il est surtout connu comme finale du quatrième et dernier mouvement de la "9ème symphonie" de Ludwig VAN BEETHOVEN, devenu l'hymne officiel de l'Union européenne.

Ce poème célèbre l'idéal de l'unité et de la fraternité.

 

BEETHOVEN est sourd lorsqu’il commence sa composition fin 1822. Dédiée au roi de Prusse, elle sera achevée en février 1824 pour être interprétée à Vienne le 07 mai 1824.

Le compositeur connait ce poème de SCHILLER depuis sa jeunesse et il aura fallu plus de 30 ans pour qu'elle mûrisse dans une de ses dernières œuvres (l’opus 125 sur 138).

BEETHOVEN qui était dans la salle près du chef d'orchestre pour la première de son "chef d'œuvre" battait, selon certains témoignages, la mesure mais dans un temps différent. On peut imaginer la scène d'un des plus grands génies de la musique, sourd, intériorisant la musique qu'il ne peut entendre mais qu'il "joue" tout de même pour lui.

 

"L'Ode à la joie"  a été récupérée par les nazis, notamment pour l'ouverture des jeux olympiques de Berlin de 1936 mais est aujourd'hui l'hymne de l'Union Européenne.

 

Le texte de la version que nous avons chantée est 

 

Sainte Joie, auguste flamme, qui pour nous descend des cieux

Ta lumière ouvre à nos âmes un empire radieux.

Ton pouvoir, divin mystère, de la haine éteint la voix.

Tous les hommes sont des frères pour subir tes douces lois.

 

Mais le texte écrit par Friedrich VON SCHILLER  et repris incomplètement par Ludwig VAN BEETHOVEN est le suivant :

 

Joie, belle étincelle divine,

Fille de l'assemblée des dieux,

Nous pénétrons, ivres de feu,

Céleste, ton royaume !

Tes magies renouent

Ce que les coutumes avec rigueur divisent;

Tous les humains deviennent frères,

Là où ta douce aile s'étend.

 

Que celui qui a su trouver la chance,

D'un ami être un ami;

Qui a faite sienne une femme accorte,

Joigne à nous son allégresse !

Oui, même celui qui ne nomme sienne

Qu'une seule âme sur tout le pourtour de la terre !

Et qui jamais ne le put,

Qu'il se retire en tristesse de cette union !

 

La joie, tous les êtres en boivent

Aux seins de la nature;

Tous les bons, tous les méchants,

Suivent sa trace de rose.

Elle nous donna les baisers et la vigne;

Un ami, éprouvé jusque dans la mort;

La volupté fut donnée au vermisseau,

Et le Chérubin se tient devant Dieu.

 

Joyeux comme volent ses soleils

Au travers du somptueux plan du ciel,

Allez, frères, votre voie,

Joyeux comme héros à la victoire

 

Soyez enlacés, millions.

Ce baiser de toute la terre !

Frères ! Au-dessus de la voûte étoilée

Doit habiter un très cher Père.

Vous fondez à terre, millions ?

Pressens-tu le Créateur, monde ?

Cherche-le par-delà le firmament !

C'est sur les étoiles qu'il doit habiter. 

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