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Répertoire - Chants classiques - Va pensiero (Nabucco) de VERDI

VA PENSIERO (OU LE CHOEUR DES ESCLAVES)

DE GIUSEPPE VERDI

Paroles
Interprétation

Giuseppe VERDI est né le 10 octobre 1813 à La Roncole, un petit village près de Parme en Italie. C'est avec l'organiste de ce village que  commence son éducation musicale. Il se consacre à la musique grâce à l'aide matérielle d'un ami de son père, Antonio BAREZZI, dont il épousera la fille. Alors que son premier opéra "Oberto" est bien accueilli par le public, il est terrassé par les décès successifs de deux de ses enfants et de sa femme et pense arrêter la composition. Mais il se ressaisit et son opéra "Nabucco", opéra en quatre actes qui traite de l'épisode biblique de l'esclavage des Juifs à Babylone. Présenté à la Scala en mars 1842, "Nabucco" sera un immense succès. Giuseppe VERDI écrira quinze opéras en douze ans, dont la fameuse trilogie : "Rigoletto" (1851), "Le Trouvère" (1853) et "La Traviata" (1853).

 

En 1870, le vice-roi d'Egypte commande à Giuseppe VERDI ce qui deviendra un chef d’œuvre de l’opéra : "Aïda". Il sera représenté à l'occasion de l'ouverture du canal de Suez.

 

Giuseppe VERDI meurt le 27 janvier 1901 ; lors de ses funérailles la foule entonna en guise d'ultime hommage "Va pensiero".

 

Il s’en fallu de peu (à une voix près) que "Va pensiero" ("Le chœur des esclaves") soit l'hymne national italien. Cette scène de "Nabucco" se déroule sur les rives de l'Euphrate ; elle est chantée par les hébreux enchaînés et astreints aux travaux forcés. Le texte signifie :

 

Va, pensée, sur tes ailes dorées,

Va, pose-toi sur les versants, sur les collines

Qu’embaument, tièdes et douces,

Les suaves brises du sol natal !

 

Salue les rives du Jourdain,

Les tours abattues de Sion.

Ô ma patrie si belle et perdue !

Ô souvenir si cher et funeste !

 

Harpe d'or des devins prophétiques,

Pourquoi pends-tu, muette, aux frondaisons du saule ?

Rallume en notre cœur les souvenirs,

Parle-nous du temps passé !

 

Ô ! envoie-nous les accents d’une triste complainte 

Rappelant les lamentations de Jérusalem

Ou bien que le Seigneur t'inspire des harmonies

Qui nous insufflent la force d’endurer la souffrance.

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