DUO DE L'ÂNE

EXTRAIT DE VERONIQUE D'ANDRE MESSAGER

"Véronique" est un opérette de 1898 en trois actes d'André MESSAGER (1853-1929). Elle est la plus populaire de ses oeuvres et fut donnée de nombreuses fois en France dans les cinquante années qui suivirent la première au Théâtre des Bouffes Parisiens le 10 décembre 1898.

L'action se déroule en 1840 à Paris et à Romainville, sous la Monarchie de Juillet. La belle fleuriste Agathe COQUENARD a une liaison avec le jeune et frivole vicomte FLORESTAN.

Celui-ci vient lui annoncer la fin de leur histoire car, afin d’éviter la prison pour dettes, il doit épouser Hélène de SOLANGES, qu’il ne connaît pas.

Cette dernière et sa tante Ermerance présentes dans la boutique surprennent la conversation des amants durant laquelle le vicomte FLORESTAN dresse un portrait imaginaire très déplaisant de sa future.

Hélène de SOLANGES, outrée, se jure de donner une leçon à cet odieux fiancé.

Le vicomte FLORESTAN invite tout le magasin à Romainville faire une dernière fois la noce.

Sous les noms d’Estelle et Véronique, Ermerance et Hélène de SOLANGES sont embauchées comme vendeuses par Agathe COQUENARD et se joignent à la joyeuse compagnie.

A Romainville, le vicomte FLORESTAN s’empresse auprès de Véronique qui se fait désirer sans céder. Désormais amoureux, il décide de l’empêcher de s’en aller et  renvoie toutes les voitures.

Hélène de SOLANGES parvient à emprunter la voiture des mariés d’une noce voisine et à s’enfuir à temps pour la présentation officielle à son fiancé. Elle a laissé une lettre d’adieu pour le vicomte FLORESTAN.

Désespéré et furieux, celui-ci décide de renoncer à Hélène de SOLANGES et se laisse conduire en prison.

Aux Tuileries, Agathe COQUENARD a la surprise de rencontrer Estelle et Véronique qui lui dévoilent leur véritable identité. Agathe COQUENARD informe les deux jeunes femmes que le vicomte FLORESTAN a préféré la prison au mariage.

Hélène de SOLANGES s’empresse de payer les dettes du vicomte FLORESTAN et attend son arrivée pour rire du bon tour qu’elle lui a joué. Le vicomte FLORESTAN  vexé de lui devoir sa liberté, lui reproche de l’avoir ridiculisé et part. Tout semble perdu lorsque le vicomte FLORESTAN revient  finalement. Les deux jeunes gens se pardonnent mutuellement.

Ecoutez la piste de travail des femmes

Ecoutez la piste de travail des hommes

Ecoutez la prise de son lors d'un de nos concerts

Exemple d'interprétation du chant